Narbonne / Jérôme Larché, fer de lance de la phagothérapie

Posté par Jérôme Larché le 1 mai 2016

http://www.lindependant.fr/2013/02/13/jerome-larche-fer-de-lance-de-la-phagotherapie,1727159.php

 

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La presse nationale aborde de plus en plus fréquemment le sujet et les Etats généraux du Lien qui se tiendront dès demain à Paris lui offriront une tribune : la phagothérapie est une idée qui avance, pas assez rapidement hélas. Un des spécialistes de cette méthode de traitement, Jérôme Larché, exerce au Centre hospitalier de Narbonne. Il s’est engagé dans le délicat combat de la reconnaissance d’une thérapie appliquée ailleurs avec succès. Le principe ? « Des virus naturels mangeurs de bactérie, les phages, sont utilisés pour tuer des infections. » Les motivations de Jérôme Larché ? « La lutte que mène mon frère atteint de mucoviscidose. Il suit un traitement par les phages qui lui a apporté une qualité de vie meilleure. C’est cette histoire personnelle qui m’a rapproché des bactériophages. Avec ma déontologie de médecin. » Son passage à Médecins du Monde, dont il reste membre, l’a convaincu « du poids d’une association qui implique les médecins, mais aussi les patients et les familles, et c’est le cas avec Phagespoirs, née en 2009. » Phagespoirs compte une centaine de membres, davantage encore de sympathisants. « Elle a trois objectifs. D’abord, supporter la recherche sur les bactériophages, avec le soutien de l’Institut Pasteur notamment. Puis l’enjeu du support au patient. Pour ceux qui sont en impasse thérapeutique pathologique sur les infections ostéo articulaires, respiratoires, cutanées, nous devons informer et aider. Enfin, l’association exprime un plaidoyer auprès des autorités sanitaires et politiques. Il faut faire bouger les lignes ! » La démarche reste « compliquée » de l’aveu même de Jérôme Larché : « Nous demandons un vrai dialogue avec l’Agence nationale de sécurité du médicament. On nous oppose une réponse administrative, les phages n’entrant pas dans les cases reconnues. » Pourtant, l’emploi encadré de ces virus fait ses preuves « depuis 80 ans dans des pays comme la Géorgie ou la Pologne, là où vont aujourd’hui les patients français. » Ce combat ne va pas « contre les antibiotiques, qui peuvent être complémentaires » mais il souhaite proposer une autre solution. « On n’a pas le droit de ne rien faire » martèle Jérôme Larché, au nom du « pragmatisme médical ». Au nom de l’intérêt des patients. Pas encore au nom de la loi, mais au nom de la vie. Jérôme Larché : « On n’a plus le droit de ne rien faire ».

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