Des programmes de recherche lancés sur les bactériophages – PHAGESPOIRS, pour promouvoir la recherche!

Posté par Jérôme Larché le 30 janvier 2012

Article paru dans l’Indépendant (26 janvier 2012)

Des programmes de recherche lancés sur les bactériophages - PHAGESPOIRS, pour promouvoir la recherche! dans Presse OBJ2755927_1-300x192

Au-delà des difficultés décrites par les médecins pour faire reconnaître officiellement l’efficacité des bactériophages (se rapporter à l’Indépendant du 17/01), le forum organisé au Théâtre était porteur d’un formidable espoir. Ce sont les associations, relais indispensables entre les usagers et les pouvoirs publics, qui, au nom de la démocratie sanitaire ont porté ce message d’optimisme. Le Lien milite depuis 2005 et les États Généraux des infections nosocomiales, pour le financement d’un projet de recherche sur le traitement des BMR, les bactéries résistantes aux antibiotiques par les bactériophages. « Cette journée est en elle-même une avancée, a expliqué hier à Narbonne la présidente Mme Rambaud. Car quand on en a parlé, on nous a ri au nez : d’éminents médecins et chirurgiens, se sont détournés de nous, comme si on parlait d’une secte ! Mais peu à peu, notre crédibilité gagne de nouvelles personnes, nous avons des patients témoins à présenter, des malades patients qui ont été sauvés de l’amputation par un traitement par bactériophages »

 dans Presse

Des actes forts ont été posés, à la fois par la participation de plus en plus forte de professionnels intéressés à des colloques, mais aussi avec la nouvelle en ce début d’année 2012 que la DGA, Direction générale de l’armement, (et non pas le ministère de la Santé), accepte de financer un projet de recherche pour évaluer l’intérêt des bactériophages contre les brûlures infectées résistantes aux antibiotiques. Un laboratoire reçoit un financement de 900 000 euros. « Le projet vise à explorer la place et le potentiel des bactériophages comme moyen de lutte contre les infections bactériennes, en particulier contre les bactéries multirésistantes aux antibiotiques. Il s’agit également de promouvoir l’utilisation des phages comme alternative crédible aux antibiotiques » précise la présidente.

Deux programmes de recherche sont également financés à l’Institut Pasteur. Pour rattraper l’immense temps perdu depuis les années soixante-dix.

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Pherecydes Pharma obtient un financement de la DGA pour évaluer l’intérêt des bactériophages contre les brûlures infectées résistantes aux antibiotiques

Posté par Jérôme Larché le 30 janvier 2012

 

La société reçoit un financement de 900 000 euros pour ce projet d’un montant total d’1,2 million d’euros, qui implique également plusieurs laboratoires académiques

Paris, France, le 18 janvier 2012 - Pherecydes Pharma, société biotechnologique spécialisée dans la recherche et le développement de bactériophages lytiques à visée thérapeutique et diagnostique, annonce aujourd’hui avoir reçu un financement de 900 000 euros de la part de la Direction Générale de l’Armement (DGA) dans le cadre du projet PACOBURNS. Il s’agit d’étudier l’intérêt des bactériophages contre les infections bactériennes résistantes aux antibiotiques, notamment pour les infections de la peau.

Le financement accordé par la DGA entre dans le cadre de son dispositif RAPID. Ce régime d’appui pour l’innovation duale, destiné aux PME et aux entreprises de taille intermédiaire, vise à soutenir financièrement des projets à fort potentiel technologique et commercial, innovants en matière de recherche industrielle et présentant des applications à la fois militaires et civiles. L’Institut de Génétique et Microbiologie de l’Université Paris XI et l’IRBA (Institut de Recherche Biomédicale des Armées) sont également partenaires du projet.

Le projet PACOBURNS vise à explorer la place et le potentiel des bactériophages comme moyen de lutte contre les infections bactériennes, en particulier contre les bactéries multi-résistantes aux antibiotiques. Il s’agit également de promouvoir l’utilisation des phages comme alternative crédible aux antibiotiques.

PACOBURNS permettra d’évaluer, sur des modèles animaux pertinents, l’efficacité thérapeutique, l’innocuité et la pharmacodynamique de deux cocktails de bactériophages. Le premier cocktail est destiné aux infections provoquées par les bactéries de type Escherichia coli, le second à celles causées par les bactéries de l’espèce Pseudomonas aeruginosa, sur des plaies brûlées surinfectées par ces germes résistants. Les essais chez l’homme sont prévus pour commencer début 2013.

Le projet cible un marché au sein duquel les antibiotiques sont de moins en moins efficaces. La résistance aux antibiotiques est en effet devenue un problème majeur de santé publique : on dénombre chaque année 25 000 décès dus aux bactéries résistantes aux antibiotiques en Europe.

Cet enjeu inquiète également les services de santé des armées qui recensent de plus en plus de résistances aux antibiotiques chez les soldats et les civils, notamment lors du traitement des brûlures profondes et des infections respiratoires.

Dans l’état actuel des recherches pharmaceutiques, aucun nouvel antibiotique n’est susceptible d’être introduit sur le marché avant 8 à 10 ans. C’est dans ce contexte d’impasse thérapeutique que la phagothérapie se présente comme une alternative réaliste aux traitements actuels en perte d’efficacité.

« Malgré l’optimisation de l’utilisation des antibiotiques, les situations d’impasse thérapeutique sont de plus en plus fréquentes face aux bactéries multi-résistantes », explique le Dr. Patrick Jault, Chef de service du centre de traitement des brûlés de l’Hôpital d’instruction des Armées Percy, et futur coordinateur de l’essai multicentrique chez l’homme. « Il est donc indispensable d’explorer de nouvelles voies et les bactériophages sont l’une des plus prometteuses. Il est désormais crucial d’évaluer leur intérêt et leur potentiel en thérapie humaine ».

Pherecydes Pharma mettra à disposition du projet PACOBURNS son savoir-faire dans l’isolation et la purification des bactériophages lytiques capables de détruire certaines souches bactériennes, y compris les souches devenues résistantes aux antibiotiques. Grâce à ses larges collections de bactériophages (dont la plus importante collection au monde de bactériophages contre E. coli), la société constituera les deux cocktails utilisés dans ce projet.

Pherecydes Pharma prendra également en charge la bioproduction des phages en conditions de Bonnes Pratiques de Laboratoires (BPL), la finalisation des formules liquides, et les tests préliminaires in vitro. Des tests préliminaires réalisés chez le rat ont par ailleurs démontré une absence totale de toxicité, une parfaite tolérance et 100 pour cent d’efficacité.

« La participation à ce projet innovant est une reconnaissance majeure pour Pherecydes Pharma, à la fois pour sa technologie mais également pour le potentiel thérapeutique de ses produits », souligne Jérôme Gabard, PDG de Pherecydes Pharma. « Les bactériophages représentent une solution d’avenir face aux problèmes de résistance bactérienne, et ce projet devrait contribuer à installer la phagothérapie comme une alternative et un complément à l’antibiothérapie ».

PACOBURNS va permettre à Pherecydes Pharma d’accélérer le développement de ses premiers produits thérapeutiques, en particulier en facilitant les futures évaluations chez l’homme auprès des services des grands brûlés des hôpitaux militaires et civils. La société prévoit ensuite d’étendre l’application topique de ses cocktails à d’autres pathologies de la peau (ulcères variqueux, etc.), puis de tester des nouveaux produits par aérosol et enfin par voie interne.

Partenaire du projet, l’Institut de Génétique et Microbiologie de l’Université Paris XI interviendra dans la microscopie électronique et le séquençage des bactériophages. L’IRBA fournira quant à lui un modèle animal de souris adapté à ces premières évaluations précliniques.

Fortement impliqué auprès d’entreprises liées à la défense, ACE Management soutient ce projet innovant et prometteur, sans oublier le second actionnaire de Pherecydes Pharma, BioModeling Systems, dont les innovations ont participé à l’élaboration de PACOBURNS.

À propos de Pherecydes Pharma
Pherecydes Pharma SA est spécialisée dans la recherche et le développement de bactériophages (ou phages) lytiques à visée thérapeutique et diagnostique. La société propose des solutions innovantes et adaptatives face aux bactéries multi-résistantes, via la recherche de cocktails de phages naturels et leur évolution accélérée in vitro. Pherecydes Pharma est la seule entreprise au monde à maîtriser cette technologie d’évolution, qui permet d’avoir toujours une longueur d’avance sur la bactérie ciblée.

Grâce à son savoir-faire unique dans la caractérisation et l’isolation rapide de phages naturels lytiques, Pherecydes Pharma a su développer une large banque de cocktails de bactériophages destinés à lutter contre les infections résistantes aux antibiotiques, en augmentation constante depuis les années 80. Elle possède notamment la plus grande collection au monde de phages contre Escherichia coli, et travaille également sur les Pseudomonas et les staphylocoques, ces trois bactéries représentant à elles seules plus de 50 pour cent des infections des pays industrialisés. Trois brevets protègent la technologie de Pherecydes Pharma, dont TAPE (R), qui permet l’optimisation ciblée et accélérée de protéines. La société, qui met en place l’industrialisation normée et certifiée à grande échelle de phages, prévoit d’entrer en phase clinique avec ses premiers produits avant mi-2013. Au-delà de la santé, les technologies de Pherecydes Pharma peuvent également s’appliquer au diagnostic, aux nanotechnologies et à la biodéfense.

Installée à Biocitech, près de Paris, et opérationnelle depuis fin 2007, Pherecydes Pharma compte six salariés et prévoit de doubler ses effectifs en 2012. Elle a levé plus de 2,3 millions d’euros auprès d’investisseurs privés et d’OSEO. La société collabore avec des partenaires académiques tels que l’Université Paris-Sud, le CNRS et différents CHUs, des partenaires militaires, parmi lesquels l’IRBA, les hôpitaux Percy, Bégin et Reine Astrid (Belgique), et l’association de patients PHAGESPOIRS (promouvant l’utilisation thérapeutique des phages).

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Forum « INFECTIONS A MICROBES CORIACES: TOUS CONCERNES » – Narbonne 25 janvier 2012

Posté par Jérôme Larché le 26 janvier 2012

Forum

 

Un grand merci à tous les participants du Forum « Infections à Microbes coriaces: Tous concernés » que PHAGESPOIRS et LE LIEN ont organisé le 25 janvier 2012 à Narbonne.

Une mise en ligne des différentes présentations scientifiques faites durant le forum, ainsi que des photos, seront bientôt disponibles.

Notez que vous pouvez rejoindre le groupe PHAGESPOIRS sur Facebook!

 

Dr Jérôme Larché

Préseident de PHAGESPOIRS

 

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Posté par Jérôme Larché le 2 février 2011

 

 
 

REUNION SCIENTIFIQUE 

 

 

Place des bactériophages dans les infections résistantes aux antibiotiques 

 

 

Docteur Frédérique CARRIE 

Docteur Jérôme LARCHÉ 

Association PHAGESPOIRS 

 

Modérateur : Docteur Raphaël CHIRON 

 

3 février 2011 

de 18h00 à 20h00 

 

Amphithéâtre HOPITAL LAPEYRONIE 

(niveau -1) 

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PHAGESPOIRS au First International Meeting on Viruses of Microbes – June 21-25, 2010 (Institut Pasteur-Paris)

Posté par Jérôme Larché le 3 novembre 2010

Nous étions présents pour cette première conférence internationale à l’Institut Pasteur. Cela nous a permis de croiser de nombreux chercheurs qui s’intéressent – tant sur le plan fondamental que des applications cliniques – aux bactériophages. Cela nous a confortés dans la nécessité d’une présence associative pour compléter celle de la communauté scientifique.

J. Larché et H. Jacqueson

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Les nouvelles de l’Institut Pasteur

Posté par Jérôme Larché le 3 novembre 2010

Interactions Bactériophages-Bactéries chez l’Animal

Les nouvelles de l'Institut Pasteur dans Interactions Phages-Bactéries
Laurent Debarbieux

Depuis leur découverte au début du XXème siècle, les bactériophages (virus qui infectent uniquement des bactéries) n’ont cessé d’être exploités par les chercheurs. En premier lieu, ils furent utilisés comme moyens de lutte contre les bactéries, puis comme modèles pour l’étude de mécanismes cellulaires fondamentaux (réplication, transcription, régulation…) et plus récemment, comme outils en biotechnologie. L’ensemble des études sur les bactériophages a permis la naissance et l’essor de la Biologie Moléculaire qui, de nos jours, fait partie de la vie quotidienne de presque tous les chercheurs en Biologie (pour plus de détails, voir la rubrique Historique).

Cependant, d’une manière surprenante les bactériophages n’ont été que peu étudiés dans leurs environnements naturels. Si l’environnement aquatique est un domaine dans lequel  les interactions virus/hôtes ont été mises à jour, l’environnement animal reste majoritairement inexploré. C’est dans ce contexte particulier que nous avons initié des recherches qui ont pour but d’étudier les relations bactériophages/bactéries. Ces études devraient nous permettre de mieux appréhender l’utilisation des bactériophages pour combattre les bactéries infectieuses. Curieusement, l’application thérapeutique des bactériophages (dénommée phagothérapie ou bien encore phage therapy) fût découverte par Félix d’Herelle au début du XXème siècle au sein de l’Institut Pasteur (pour plus de détails sur Félix d’Herelle, voir la rubrique Historique).

Notre groupe, qui a initié ces travaux récemment, se concentre sur deux modèles reflétant deux situations différentes. Nous étudions d’une part, un modèle d’infection aigüe des poumons, et d’autre part un modèle de colonisation intestinale (plus de détails sur ces sujets seront disponibles bientôt). var sc_project=4638117; var sc_invisible=1; var sc_partition=56; var sc_click_stat=1; var sc_security= »22598a3e »;

 dans Interactions Phages-Bactéries

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Multi-résistance bactérienne aux antibiotiques et utilisation de la phagothérapie

Posté par Jérôme Larché le 29 avril 2010

     L’évolution des résistances bactériennes en milieu hospitalier (mais pas seulement) de germes tels que le staphylocoque doré (recrudescence de SAMR) et les entérobactéries (notamment le bacille pyocyanique), couplé à un désinvestissement progressif de l’industrie pharmaceutique pour la recherche et le développement de nouvelles molécules antibactériennes (manque de rentabilité et perspectives peu optimistes pour le marché), incitent aujourd’hui à s’inquiéter de notre capacité future à pouvoir  traiter demain les infections hospitalières (ou extrahospitalières) à germes multi-résistants, notamment chez des patients fragiles (patients atteints de mucoviscidose ou en réanimation, par exemple) ou non (infections nosocomiales). 

Des antibiorésistances bactériennes persistantes et préoccupantes  

Des membres de la Food and Drug Administration (FDA), du Center for Diseases Control (CDC) d’Atlanta, et du National Health Institute (NHI) ont récemment déclaré que « le monde pourrait bientôt avoir à faire face à ce que des pathologies actuellement traitables redeviennent à nouveau intraitables, comme lors de l’époque pré-antibiotique ». Les données épidémiologiques françaises (mais également européennes, américaines, et dans les pays émergents) confirment la persistance de la recrudescence de germes multi-résistants mais surtout des limites de plus en visibles de notre arsenal thérapeutique anti-infectieux actuel. L’incidence croissante de l’antibiorésistance des bactéries pathogènes, en ville comme à l’hôpital, justifie donc la recherche de solutions innovantes, et notamment la réévaluation de l’utilisation potentielle des bactériophages comme alternative ou supplément thérapeutique antibactérien. 

Les bactériophages : une alternative oubliée ?  Les bactériophages (BP) sont des virus capables de pénétrer et éventuellement de détruire les bactéries. Ils constituent l’entité biologique la plus abondante de la biosphère. Ce sont des outils fondamentaux de recherche et d’étude en génétique moléculaire. Ils possèdent 2 types de cycles : un cycle lytique (entraînant systématiquement la destruction de la bactérie) et un cycle lysogénique (pouvant entraîner soit la destruction, soit la modification du génome de la bactérie infectée). Seuls les phages lytiques peuvent être employés à usage thérapeutique. De façon générale, les BP se lient à un récepteur sur la surface des bactéries, insèrent leur ADN ou ARN et « prennent en otage » la machinerie cellulaire bactérienne pour une réplication d’ADN viral et pour la synthèse de protéines phagiques, qui vont permettre la destruction de la bactérie. Chez l’animal, de nombreux modèles ont permis d’étudier l’intérêt des BP dans des cas d’infections mono- ou polymicrobiennes résistantes aux antibiotiques. En usage vétérinaire, la FDA américaine vient d’autoriser l’emploi de BP dans le contrôle de sécurité alimentaire, notamment vis à vis des infections à Listeria sp. 

Chez l’Homme, de nombreuses revues de la littérature provenant surtout de pays d’Europe de l’Est ont déjà été publiées sur l’utilisation thérapeutique des BP où, à la différence des Etats-Unis et de l’Europe de l’Ouest, ils ont continué à être utilisés après la découverte des antibiotiques. Plusieurs applications cliniques, par voie locale, intraveineuses ou par aérosols, ont ainsi été étudiées. Il a été démontré que certains phages pouvaient accéder à la matrice des biofilms (sur des cathéters, des implants, des prothèses, ou dans les voies respiratoires), habituellement très difficiles d’accès pour les antibiotiques. Un exemple précis est celui de l’utilisation, par administration d’aérosols chez des patients atteints de mucoviscidose, de phages codant pour une polysaccharide-lyase capable de traiter des biofilms à Pseudomonas aeruginosa. Des études très récentes ont également été menées avec succès en Angleterre, où des otites à bactéries multi-résistantes ont pu être guéries grâce à un traitement local par BP, et en Belgique, où une équipe internationale de chercheurs – incluant des chercheurs géorgiens du reconnu Elevia Institute of Bacteriophages, Microbiology and Virology (EIBMV) de Tbilissi – a travaillé sur la production à petite échelle d’un cocktail de BP (à visée anti-staphylococcique et anti-pyocyanique) répondant à toutes les normes admises de qualité. Il s’agit toutefois de considérer que la méthodologie employée lors des essais cliniques (dans les pays d’Europe de l’ESt), ou le faible nombre de patients évalués (lors des essais en Europe occidentale), ne permet pas de porter des conclusions définitives. Néanmoins, ces travaux cliniques préliminaires incitent à redoubler d’efforts à la fois dans la recherche fondamentale mais aussi dans la recherche clinique pour évaluer sans ambiguité leur inocuité et leur efficacité.

La phagothérapie : une alternative thérapeutique couplée à une volonté politique 

En conclusion, le monde médical et d’innombrables patients sont aujourd’hui confrontés à un environnement bactériologique engagé dans une dynamique très préoccupante, associant multi-résistance bactérienne et perte d’efficacité progressive de nombreuses classes d’antibiotiques (sans volonté majeure de l’industrie pharmaceutique d’en proposer de nouvelles). En terme prospectif, l’émergence de germes dits « XDR », c’est-à-dire résistants à toutes les classes d’antibiotiques, est très probable dans les années à venir, avec des conséquences néfastes en terme de santé publique. La recherche de solutions alternatives devient dès lors une nécessité médicale autant qu’une responsabilité politique. Les bactériophages pourraient donc  constituer une alternative innovante et réaliste, efficaces sur le plan thérapeutique, préservant mieux l’écologie microbienne,  et ce, à un coût global très probablement inférieur à celui des antibiotiques. Sur le plan médical, seuls l’anticipation et un coup d’accélérateur tant dans la recherche fondamentale que clinique, permettront de prévenir ce « tsunami microbiologique ». Sur le plan politique, seule la prise en considération de ce problème dans ses complexités (médicale, socio-économique, et juridique) permettra d’attribuer les moyens nécessaires (humains, financiers et légaux) pour trouver des solutions innovantes, dont la phagothérapie fait indéniablement partie. 

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Bienvenue à ceux qui veulent en savoir plus sur les bactériophages!!

Posté par Jérôme Larché le 29 avril 2010

L’ensemble du Conseil d’administration de l’association PHAG ESPOIRS est heureux de vous accueillir sur ce tout nouveau blog.

Ce blog se veut le premier lieu d’échanges actifs et interactifs sur tout ce qui touche aux potentiels diagnostiques ET thérapeutiques des bactériophages. Nous souhaitons informer ceux qui veulent des informations sur les bactériophages et sur leur utilisation.

Nous souhaitons devenir aussi un lieu où les données scientifiques sont rassemblées et régulièrement mises à jour (rôle dédié plus spécifiquement au site internet en cours de construction).

Grâce à ce blog et au site internet à venir, nous souhaitons que l’ensemble des acteurs et des personnes intéressés par l’utilisation des bactériophages puissent s’organiser en réseau, et qu’à travers ces outils de communication, puisse se créer une véritable plateforme d’échanges et de discussions.

Nous souhaitons que les patients qui pourraient être intéressés par le rôle et l’utilisation de bactériophages puissent nous contacter, et que nous soyons en mesure de leur fournir informations et soutien.

Enfin, les bactéries multi-résistantes – sur lesquelles les bactériophages pourraient avoit une potentialité thérapeutique – représentent un enjeu de santé publique qui concerne le grand public également.

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Bonjour tout le monde !

Posté par Jérôme Larché le 19 avril 2010

Bienvenue sur Unblog.fr, vous venez de créer un blog avec succès ! Ceci est votre premier article. Editez ou effacez le en vous rendant dans votre interface d’administration, et commencez à bloguer ! Votre mot de passe vous a été envoyé par email à l’adresse précisée lors de votre inscription. Si vous n’avez rien reçu, vérifiez que le courrier n’a pas été classé par erreur en tant que spam.

Dans votre admin, vous pourrez également vous inscrire dans notre annuaire de blogs, télécharger des images pour votre blog à insérer dans vos articles, en changer la présentation (disposition, polices, couleurs, images) et beaucoup d’autres choses.

Des questions ? Visitez les forums d’aide ! N’oubliez pas également de visiter les tutoriels listés en bas de votre tableau de bord.

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